John et les femmes

JFK : John a de qui tenir : son grand-père Fitzy a eu une liaison torride avec Toodles [Salut], une prostituée au nom aguichant, jusqu’à y laisser sa carrière ; quant à son père Joe, il a multiplié les conquêtes et « Rose devait supporter ça ! » témoignera bien des années plus tard un proche de la famille. Les conquêtes féminines représentent Le Talon d’Achille de John dominé par un fort sentiment d’invulnérabilité, une impression de marcher sur l’eau. Celui qui prête son corps sans jamais se donner appelle ses proies « Kid ». Ses amis d’Harvard le surnomment : « Bam ! Bam ! Merci M’dame ! » et ses compagnons d’arme : « Le tringleur ! » Il consomme jusqu’à perdre haleine en tous lieux et dans tous les milieux, particulièrement fasciné par les stars d’Hollywood. Sa belle-sœur reconnaîtra : « John avait toujours voulu rencontrer Marilyn, c’était comme une idée fixe ! » Marié à Jackie, numéro un des Etats-Unis d’Amérique, il poursuit inlassablement sa quête effrénée. Un témoin ironise : « Il était plus chic de ne pas avoir couché ! » Certaines de ses relations donnent froid dans le dos, notamment quand il partage le lit avec la petite amie d’un mafiosi notoire du pays, ou une call-girl qui fréquente les plus hauts dignitaires soviétiques ou encore, une escort-girl intimement liée au pouvoir politique est-allemand. Pendant ce temps, le directeur du FBI John Edgar Hoover archive les secrets d’alcôve présidentiels. Images du bonheur familial.